Témoignage: comment j’ai (enfin!) trouvé ma voie

Et comment je vais vous aider à trouver la vôtre !

Spoiler alerte #1 : ici rien de payant, simplement un partage d’expérience qui me tient à cœur, car ça a changé ma vie.

Le covid a été un grand moment d’introspection pour une partie d’entre nous. Tout ce silence à l’extérieur a laissé de la place à notre brouhaha intérieur, l’occasion parfaite pour s’interroger : qu’est-ce que j’ai VRAIMENT envie de faire ? Quel métier va me faire adorer le lundi matin ? Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, quand ces questions sont apparues, ça a été un grand moment de panique et de solitude. J’ai pensé que je ne trouverai jamais la réponse (merci à mon anxiété, cette drama queen), et que j’allais devoir me résigner à un quotidien tout juste « satisfaisant », voire oppressant par moment.

Spoiler alert #2 : j’ai trouvé ma voie plus vite que je ne pensais, et je n’ai jamais été aussi heureuse ! Croyez-moi, c’est un cheminement accessible à tous !

Traiter tout ça en un seul article serait tout bonnement indigeste et décourageant, c’est donc un rendez-vous hebdomadaire que je vous propose, pour vous guider pas à pas.

Être honnête envers soi-même et se poser les bonnes questions !

1. Le mood du dimanche soir : est-ce que je suis heureuse quand je vais au travail ?

   On est bien souvent pris dans le flot de nos obligations et du quotidien. Mais après deux jours off, comment vous sentez-vous ? Avez-vous hâte de retrouver vos collègues, de reprendre le dossier laissé vendredi après-midi ? Êtes-vous inquiets de la montagne administrative qui vous attend ? Appréhendez-vous les remarques d’untel ou les sautes d’humeur d’untel ?

   TO DO : prenez le temps de visualiser votre dimanche soir, quelles émotions arrivent spontanément ?
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2. Est-ce que j’utilise tout mon potentiel ?

   On a tendance, en particulier en étant salarié, à se focaliser sur ce qu’on nous demande de faire, non sur ce qu’on est capable de faire. Ça n’est pas illogique, si votre N+1 souhaite que vous lui rendiez un dossier X, vous n’allez pas vous acharner à rendre un dossier Y flamboyant. La vraie question est : est-ce que cela génère chez vous de la frustration ? Avez-vous le sentiment que vous pourriez faire quelque chose de plus utile pour votre entreprise ou pour la société en général ? Est-ce que vous vous sentez bridés et frustrés de ne pas avoir assez de temps pour tel sujet, ou de ne pas avoir la possibilité de vous investir plus sur un projet qui vous tient à cœur ?

   TO DO : visualisez les tâches qui vous attendent cette semaine. Est-ce que vous êtes fiers de les accomplir ? Vous sentez-vous challengés ? Est-ce qu’elles semblent être « assez » pour vous ?
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3. Est-ce que mes perspectives futures m’enchantent ?

   Ici, le but est de prendre un peu de hauteur pour s’imaginer à quoi ressemblera votre carrière dans les prochaines années. Attention, pas besoin de viser un poste de PDG ou d’avoir des dizaines de pistes d’évolutions en tête pour être heureux ! Bon nombre d’entre nous ont besoin de stabilité et de visibilité à long terme. Savoir que dans 10 ans, vous aurez fait votre petit bout de chemin au même poste, en devenant spécialiste par exemple, peut s’avérer être plus satisfaisant que de se projeter à la tête d’une équipe de 10 personnes.

   ⇒ Vous sentez-vous assez bien dans cette entreprise pour avoir envie d’y grandir, de vous y installer ?

   ⇒ Si vous épanouissement passe des évolutions plus verticales (décrocher des postes de direction, des certifications, des prises en charge de projets plus importants, etc.), êtes-vous sur la bonne voie pour atteindre vos ambitions ? La structure dans laquelle vous êtes vous soutiendra-t-elle dans vos envies d’évolutions ?

   TO DO : visualisez où vous souhaiteriez être dans 2, 5, 10 ans, et si cela vous semble compatible avec les rails sur lesquels vous êtes actuellement.

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4. Qu’est-ce qui génère des irritants au quotidien ?

   Cette réflexion va s’avérer capitale pour la suite de votre évolution. En effet, identifier vos irritants va vous permettre d’avoir un premier aperçu du schéma qui vous rendrait plus heureux, des choses dont vous avez besoin pour passer une bonne journée et des détails qui suffisent à ruiner votre enthousiasme de la semaine.

   Quelques exemples pour vous aider à démarrer votre réflexion : avoir un management qui épie vos faits et gestes, des collègues qui passent leur journée à faire du shopping en ligne plutôt que d’avancer sur un dossier ou d’aider ceux qui en auraient besoin, un esprit d’équipe trop oppressant pour vous qui avez besoin de travailler seul, le sentiment de subir une structure qui bride vos champs d’action, ou au contraire une structure qui vous laisse le champ trop libre alors que vous avez besoin d’être guidés, etc. C’est le moment de dire (dans votre tête, pas d’opération kamikaze pour aujourd’hui !) ses 4 vérités à votre collègue, votre N+1, votre service RH ou qui sais-je !

   TO DO : (attention je ne vais pas y aller main morte, je vous préviens !) visualisez une journée classique et identifiez les moments où vous vous demandez ce que vous faites là, les échanges qui nécessitent de prendre sur vous pour ne pas mettre le feu à tout le bâtiment, les décisions qui vous font vous arracher les cheveux.

Et ensuite ?

Ceci n’est que le début de la réflexion. Il y a autant d’individus que de conclusions. Peut-être êtes-vous très heureux à l’heure actuelle, peut-être ne l’êtes-vous pas tout en sachant que la situation est provisoire, ou peut-être vous rendez-vous compte que vous subissez votre quotidien et que les choses doivent changer.

Dans mon cas, j’ai très vite compris qu’il fallait que je change de travail et que je reprenne tout à zéro, mais ça ne s’est pas fait du jour au lendemain. Je vous laisse à votre réflexion et je vous retrouve la semaine prochaine avec la suite de notre cheminement.

Bien à vous,

La Panthère Verte

Mise à jour : la suite est déjà disponible !

1. Le bilan de compétence : véritable accélérateur de reconversion.
2. Le budget pour une reconversion sereine : étape importante pour vivre cette expérience dans les meilleures conditions possible.
3. Garder la motivation pendant votre reconversion : une fois lancé, vous allez peut-être vous sentir un peu perdu. On fait le point ensemble.